En 1947, Christian Dior propose sa première collection et maque un véritable tournant dans la profession. A la tendance triste et austère de l’après guerre, le jeune Christian Dio
r préfère un style plus séducteur et raffiné. C’est ainsi qu’il imposera les tailles marquées, les jupes amples et les petits bustes. (Inclure photo p.2 dossier préféré). Cette collection si innovante permet immédiatement à Dior de se faire connaître et remarquer auprès des plus grands de la haute couture de l’époque. (Faire un encart : biographie de Dior + Dates importantes de la maison). Dior n’est pas uniquement un couturier talentueux, il est aussi un visionnaire et un gestionnaire hors pair. Là où les autres se contentent de créer des modèles lui voit plus loin, essaye de faire fructifier sa marque et son nom, de développer ses activités et instaure des 1948 un système de licences. Dior songe aussi à dépasser les frontières ; en 1948 il crée la société des parfums Dior qu’il cédera 10 ans plus tard à Moët-Hennessy pour asseoir sa domination et atteindre son objectif d’internationalisation.
Lorsque Dior succombe prématurément en 1957 d’une crise cardiaque c’est le jeune Yves Saint Laurent, alors premier assistant du créateur depuis 4 ans, qui s’engage à prendre la relève et à perpétuer l’excellence de la maison. Il continuera sa tâche jusqu’en 1960 lorsque, p
arti au service militaire, Marc Bohan reprendra le flambeau qu’il alimentera pendant trois décennies. En 1989, l’italien Gianfranco Ferré lui succède et prend la tête de la maison Dior.
Dans un même temps, le secteur du luxe connait de grands bouleversements. En 1984, le groupe Boussac connaît des difficultés et est racheté par Bernard Arnault. Bien que néophyte dans le domaine du textile, la détermination de Bernard Arnault lui permettra de remporter la bataille pour le rachat de Boussac face à de féroces acheteurs tels que Bernard Tapie, Pierre Bergé ou encore Alain Chevalier Président du groupe Moët-Hennessy. En 1987, Alain Chevalier et Henri Racamier (Président de l’entreprise Louis Vuitton) décident de s’unir pour fonder l’empire de luxe que l’on connait sous le nom de LVMH. Toujours assoiffé de conquêtes et véritable amoureux de la marque Dior, Bernard Arnault ne songe dès la création du groupe LVMH à récupérer la société des parfums Dior rattachée à l’ancien Moët-Hennessy depuis plusieurs années.
A la fin du contrat du couturier Ferré, Bernard Arnault cherche un successeur capable d’innover, de relancer la créativité de la marque tout en conservant son identité et son style. Le défi était de taille sachant que nombre de changements de couturier avaient dénaturé la marque et mené à la débâcle. Toutefois Bernard Arnault avait déjà en tête celui qui pourrait convenir à ce poste et remplir cette mission : l’extravagant John Galliano qu’il avait déjà placé à la tête d’une autre marque du groupe : Givenchy. Déterminé et sûr de lui, Arnault ne tient pas compte de l’avis des actionnaires et décide d’embaucher Galliano. Ce choix s’est révélé po
rteur et la collaboration entre Arnault et Galliano est, depuis ce temps, particulièrement fructueuse. Ce duo a permis le retour de la marque sur le devant de la scène ; Dior attire des clients toujours plus nombreux et diversifiés : la marque rassemble désormais une clientèle aussi bien jeune qu’internationale. Galliano a, à présent, dépassé son simple rôle de couturier en chef de la marque ; et a notamment en charge la publicité, les accessoires, les bijoux, les boutiques et le merchandising.
La politique de l’entreprise se concentre sur l’élaboration d’une identité puissante reliée à l’image de marque d’une maison de luxe. En plus des talents de Galliano, Arnault s’est offert les services d’Heidi Slimane, auparavant chez Yves Saint Laurent. Plus récemment, Victoire de Castellane, a lancé la collection joaillerie de Dior.
La force de la marque s’articule aussi et surtout autour de sa capacité à innover et à se diversifier. Ainsi, même si la vocation première de Dior est de faire de la haute-couture, nous assistons depuis quelques années à la naissance de nouveaux secteurs dans l’entreprise tels que les bijoux comme précédemment cité, le prêt-à-porter crée en 1967 par Philippe Guibourgé, la fourrure, l’enfant, mais aussi une collection complète dédiée à l’homme qui tend d’ailleurs à se développer. En plus de tout cela Dior produit également de nombreux accessoires tels que les lunettes, la maroquinerie ou les chaussures qui permettent d’élargir encore le panel de sa clientèle.

Lorsque Dior succombe prématurément en 1957 d’une crise cardiaque c’est le jeune Yves Saint Laurent, alors premier assistant du créateur depuis 4 ans, qui s’engage à prendre la relève et à perpétuer l’excellence de la maison. Il continuera sa tâche jusqu’en 1960 lorsque, p

Dans un même temps, le secteur du luxe connait de grands bouleversements. En 1984, le groupe Boussac connaît des difficultés et est racheté par Bernard Arnault. Bien que néophyte dans le domaine du textile, la détermination de Bernard Arnault lui permettra de remporter la bataille pour le rachat de Boussac face à de féroces acheteurs tels que Bernard Tapie, Pierre Bergé ou encore Alain Chevalier Président du groupe Moët-Hennessy. En 1987, Alain Chevalier et Henri Racamier (Président de l’entreprise Louis Vuitton) décident de s’unir pour fonder l’empire de luxe que l’on connait sous le nom de LVMH. Toujours assoiffé de conquêtes et véritable amoureux de la marque Dior, Bernard Arnault ne songe dès la création du groupe LVMH à récupérer la société des parfums Dior rattachée à l’ancien Moët-Hennessy depuis plusieurs années.
A la fin du contrat du couturier Ferré, Bernard Arnault cherche un successeur capable d’innover, de relancer la créativité de la marque tout en conservant son identité et son style. Le défi était de taille sachant que nombre de changements de couturier avaient dénaturé la marque et mené à la débâcle. Toutefois Bernard Arnault avait déjà en tête celui qui pourrait convenir à ce poste et remplir cette mission : l’extravagant John Galliano qu’il avait déjà placé à la tête d’une autre marque du groupe : Givenchy. Déterminé et sûr de lui, Arnault ne tient pas compte de l’avis des actionnaires et décide d’embaucher Galliano. Ce choix s’est révélé po

La politique de l’entreprise se concentre sur l’élaboration d’une identité puissante reliée à l’image de marque d’une maison de luxe. En plus des talents de Galliano, Arnault s’est offert les services d’Heidi Slimane, auparavant chez Yves Saint Laurent. Plus récemment, Victoire de Castellane, a lancé la collection joaillerie de Dior.
La force de la marque s’articule aussi et surtout autour de sa capacité à innover et à se diversifier. Ainsi, même si la vocation première de Dior est de faire de la haute-couture, nous assistons depuis quelques années à la naissance de nouveaux secteurs dans l’entreprise tels que les bijoux comme précédemment cité, le prêt-à-porter crée en 1967 par Philippe Guibourgé, la fourrure, l’enfant, mais aussi une collection complète dédiée à l’homme qui tend d’ailleurs à se développer. En plus de tout cela Dior produit également de nombreux accessoires tels que les lunettes, la maroquinerie ou les chaussures qui permettent d’élargir encore le panel de sa clientèle.
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